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Cuba

ARRIVÉE À LA HAVANE

En sortant de l’Aéroport de La Havane,on est immédiatement saisi par l’atmosphere tropicale de l’endroit. Au sens purement physique du terme. Pour qui ne l’a jamais expérimenté auparavant,c’est tres particulier,cette chaleur tres humide,chargée d’odeurs de terre et de végétation mouillée.

On prend un taxi direction l’hotel. On est obligé,lorsque l’on arrive á Cuba,d’avoir au moins 2 nuits d’hotels de réservées. On a pris un hotel dans notre (modeste) budget,dans le centre. Et c’est assez décevant: pas de lumiere dans la chambre,clim en panne,une vitre manquante,vue sur des trucs pas tres jojos… Enfin,il est tard,on se couche.

 

LA HAVANE

Notre premiere journée  à Cuba a débuté avec l’accomplissement de quelques formalités: change d’argent,réservation de quelques points de chute pour la suite de notre périple,coup de fil  à la famille pour les rassurer… Ca n’a l’air de rien mais tout ca nous a bien pris une demi journée.

La Havane c’est pas désagréable,mais en dehors de l’hyper-centre (et encore…) c’est tout de meme extremement délabré,et ca pue sévere.

On est,en tant que touriste,assez sollicités par les vendeurs a la sauvette qui essaient de refourguer cigares,putes et autres,mais pour un pays du tiers monde ca va,ca reste gérable.

Bon,on s’est quand meme fait avoir par un petit vieux sympa qui a commencé a discuter avec nous l’air de rien sur la Plaza de Armas pour mieux nous amener chez lui et nous vendre une boite de cigares.

Il n’y a quasi rien dans les magasins dans lesquels on peut payer en devises locales,mais dans les magasins en dollars ca va, on trouve des paquets de gateaux qui améliorent bien l’ordinaire.

Dans les restaus,c’est pas la fete. Il y en a des agréables,mais coté bouffe,c’est du basique: Moros y Christianos (des haricots et du riz), et du poulet un peu chétif.

Coté monuments,on peut se contenter de trainer du coté de la cathédrale. Le Capitole,c’est spectaculaire mais dans la mesure ou c’est la copie de celui de Washington,mieux vaut aller voir l’original je pense. Le Malecon c’est pas le front de mer le plus agréable qu’on puisse imaginer. L’hotel Nacional c’est un joli hotel mais il n’y a pas de quoi faire le détour.

 

VIÑALES

Apres un (relativement) court trajet en bus,nous voici á Vinales,petite bourgade rurale au milieu d’un tres beau paysage de mogotes et de champs de tabac.

On suit quelqu’un qui loue une chambre dans sa maison,et on se retouve dans une piece tres bien ammenagée par rapport a notre chambre d’hotel de La Havane. C’est tres propre,fraichement ammenagé,il y a meme des lampes de chevet tactiles! Bon,il n’y a pas de vitres aux fenetres mais c’est pas trop grave,il y a des volets. Il y a des petits cochons et des poules qui se baladent dans le jardin,du coup on accepte de manger lá le soir.

En attendant le diner,on part faire un petit tour dans la campagne environnante.
On tombe sur une petite fille d’une dizaine d’année et son petit frere,qui commencent a discuter avec nous. Ils nous entrainent chez eux,une case au sol en terre battue, et nous demandent de les prendre en photo devant leur possession la plus précieuse: un portrait de Fidel. Ce que ca suppose d’endoctrinement et l’inconfort extreme dans lequel vivent ces momes nous font mal au coeur.

 

CAYO LEVISA

Réveillés au chant du coq,on trouve un taxi pour nous déposer á l’embarquadere pour Cayo Levisa,et on lui demande de venir nous récuperer au meme endroit trois jours plus tard.

On attend le bateau. En débarque un camarade touriste archi-dévorré par les moustiques. Ca devrait aller pour nous,nous sommes équipés. Arrivés sur l’ile, on traverse la mangrove sur un chemin sur pilotis et on débouche sur la magnifique plage. Les chambres sont dans des maisonnettes en bois,un peu en retrait du rivage. C’est idyllique! On pose nos sacs,et on file dans l’eau: c’est incroyable! Chaud comme l’eau d’une baignoire,cristallin,on peut voir des petits poissons exotiques…

Coté bouffe c’est pas trop mal non plus,il y a des poissons,des fruits de mer.

Chaque soir un militaire fait une patrouille sur la plage. Pas de débarquement américain cette fois ci.

 

RETOUR Á LA HAVANE

En quittant Cayo Levisa,on replonge vite dans les emmerdements cubains: on accepte de partager le taxi avec deux autres touristes en déroute,mais le taxi refuse qu’on divise la note entre eux et nous. Il entend nous faire tous payer plein pot. En arrivant á La Havane,on prend des billets de bus locaux pour Guama,mais on ne paie pas au tarif local,on nous fait payer bien plus cher. On doit passer une nuit á La Havane avant de repartir. On prend une chambre chez une dame. On fait un petit tour dans le quartier,mais il n’y a rien de bien interessant.

 

GUAMA

Apres une interminable journée en (omni)bus local (plus de 7h pour faire quelquechose comme 200-250 bornes) on arrive a la Laguna del Tesoro,un plan d’eau vaguement marécageux oú sont supposés vivre des crocodiles.

On ne verra pas de crocos dans la nature,quelques uns en captivité,mais l’hotel est super,disséminé sur des petits ilots,et il y a du croco au menu. Le probleme des moustiques est pris á bras le corps: l’ensemble du site est traité par fumigation le soir (de toutes facons pour nous c’est manches longues,jambes longues,répulsif et petit bidule éléctrique dans la chambre)

 

TRINIDAD

Arrivés á Trinidad,on trouve sans peine une chambre dans une jolie maison dans le centre. La ville est jolie. C’est tout petit,mais c’est relax. On a pris un mojito sur la place de l’église,on a fait un petit tour sur la petite coline derriere l’église. Le lendemain on a fait un tour en train á vapeur jusqu’á une ancienne plantation de canne a sucre.

Comme ce qui nous a le plus plu á Cuba,c’est la plage,on a décidé de passer nos derniers jours de vacances á la plage. On voulait un truc pas cher,oú duquel on puisse facilement rejoindre l’aéroport. On a donc pris le chemin des playas del este, juste á coté de La Havane.

 

PLAYAS DEL ESTE

Le trajet Trinidad-Playas del Este n’a pas été sans heurts puisque arrivés á la gare routiere on a pris un taxi qui n’était pas un taxi,et qui quand il a vu des flics faire un controle au loin nous a débarqué illico sur le bord de la route sans qu’on ait la moindre idée de l’endroit oú nous étions et alors que la nuit commencait á tomber. On a eu un peu les chocottes,mais on est allé voir un vrai taxi a une pompe á essence,taxi qui avait terminé sa journée mais qui a néamoins accepté de nous conduire au… Tropicoco!

Le Tropicoco! Immonde hotel des années 60-70,mais qui a l’avantage de ne pas etre cher du tout et de border une tres belle plage. Les petits déjeuners et les diners au Tropicoco,c’est pas bon,mais le midi on pouvait acheter de la nourriture correcte dans une cabane sur la plage. Pas trop de monde sur la plage,un ou deux vieux avec des jeunes putes locales, mais pas trop glauque,ca allait. L’eau était,comme á Cayo Levisa,tres chaude et avec quelques petits poissons.

On a un peu compté nos sous á la fin du voyage quand on a appris qu’il y avait une taxe en dollars á la sortie du pays.

 

P’TIT BILAN

Cuba est assez conforme á l’idée qu’on s’en fait: Les vieilles américaines sont au rendez-vous,les cigares,le rhum et la propagande aussi,il y a de beaux paysages,de tres belles plages,le climat est chaud et humide…

On avait largement sous-estimé néamoins l’état général de délabrement de La Havane,le fait qu’á Cuba tout était compliqué (ils ne sont pas á la pointe de la technologie,et pas qu’en matiere de bagnoles),et que prendre du bon temps dans un pays dans lequel les habitants vivent dans des conditions aussi consternantes ca met un peu mal á l’aise.